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IRAK

"Il n'y a pas d'autre bonheur que la paix"

proverbe thaï

Notre ressenti sur l’Irak en quelques mots ; une grosse vague d’émotion et une sacrée claque de réalité dans la tronche. On va te raconter tout ça dans nos articles ci-dessous. Une chose est sûre, nos  ressentis sont complètement différents dans chaque partie du pays.

MARS 2023

VISA - payable à la douane 75 USD/p pour l'Iraq fédérale. Ce visa permet également de se rendre dans la partie Kurde du pays (le passage du Kurdistan vers l'Iraq fédéral ne se fait qu'à certaines conditions).

CHANGE - 1 CHF = 1550 IQD

TAXES - Importation provisoire du véhicule, USD 105 pour 30 jours + taxe routière de 15'000 IQD par véhicule.

CHIEN - Taxe d'importation USD 40.-
Puce exigée, vaccination contre la rage entre 30 jours et 11 mois , un certificat d'entrée dans le pays doit être rempli dans les 10-14 jours suivant l'entrée dans le pays,

SIM - 10gb pour 20’000 IQD chez Asiacell

DIESEL - 0.649 $/L pour du bon carburant

ASSURANCE - 30'000 IQD / semaine

AUTRE - la traversée du désert de Syrie entre la Jordanie et Bagdad se fait sous escorte.

CHOSES A SAVOIR

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Notre arrivée en Irak

Frontière : Jordanie- Irak. Nous roulons au travers du désert de Syrie sur environ 428 km. Les paysages sont arides, avec des carcasses de véhicules calcinées et des postes militaires tous les 15 km. Les check-points se déroulent avec bonne humeur et amabilité, ce qui contraste avec le sérieux de l’équipement armé des militaires. Malgré le fait que cette route reste dangereuse (à cause la présence de Daesh), les militaires cherchent toujours à garantir notre sécurité. Il est difficile d’imaginer que cette insécurité,  ils la vivent au quotidien.

 

Frontière Iran-Irak: Nous n’avons pas vécu l’expérience de la même manière. Ce passage de frontière et peu être cette région d’Irak est beaucoup moins simple pour nous . Entre les demandes de Bakchich régulières, le comportement et le regard des hommes envers les femmes, tout cela nous met mal à l’aise.

Minaret de Samara

Lorsque nous nous trouvons devant ce grand minaret en spirale, nous constatons que ça n’est pas possible de s’en approcher en raison de travaux. Cependant, un militaire tout fier nous dit que c’est un site archéologique inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO. Discrètement, il nous ouvre le portail et nous dit d’y entrer. Nous admirons alors ce somptueux minaret de 52 mètres de haut appelés Malwiya.

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Al-Shrine et sa mosquée

Nous découvrons les deux visages de L’Irak. Nos premiers pas dans la ville de Samara, nous dévoile une ville abimée et en grande partie détruite. Une réalité qui nous noue le ventre et nous rend tristes et pourtant, lorsque nous nous retrouvons devant la mosquée of Imam Hassan Askari et Al-Shrine, le contraste est telle que ça nous laisse sans voix. Son extérieur est encore en cours de restauration, mais l’intérieur est intact. Hormis la beauté magique de ce lieu, il y a cette ambiance prenante qu’on ne risque pas de l’oublier.

Erbil, kurdistan irakien

Le sentiment que nous avons à notre arrivée à Erbil fut : avons-nous changé de pays ? Absolument pas, nous franchissons juste un check-point nous faisant très bien comprendre que maintenant nous sommes au Kurdistan. Nous faisons la connaissance d’un jeune Kurde de 19 ans, Jacob, qui nous fait découvrir sa ville et nous en apprend plus sur la situation dans la région. 

 

En 2005, l’autonomie du Kurdistan est inscrite dans la constitution irakienne. Elle a notamment son propre gouvernement, son propre drapeau et l’on y parle le kurde contrairement au reste du pays où l’on parle arabe. La région Kurde a enfin obtenu une certaine stabilité et un essor économique. Mais ce n’est pas pour autant que le Kurdistan arrive totalement à trouver son indépendance aujourd’hui. Nous comprenons que pour Jacob, la situation n’est pas facile.

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Akré

Plus nous nous rapprochons du village d’Akré, plus nous voyons de belles montagnes vertes et sauvages qui l’entourent. Nous prenons un peu de hauteur en grimpant les collines environnantes ou nous admirons ce magnifique panorama sur le village, la mosquée et ces petites maisons.

marché aux moutons

Au bord de la route, nous apercevons un paquet de mondes, des poulets sans têtes qui tournent en rond et des moutons attacher en ligne les un derrière les autres.

Cette scène nous intrigue beaucoup, alors, nous nous arrêtons. C’est le marché aux moutons. Les locaux en vendent pour les troupeaux et nous voyons des voitures faire des va et viens pour en embarquer, repartir avec un poulet ou des légumes. L’ambiance est au rendez-vous. Ça parle fort, ça rigole. C’est un super moment.

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Lalish et les yézidis

Nous partons à la découverte de ce temple appelé Lalish ou Lalesh, situé au milieu des collines recouvertes de verdure. C'est un site spirituel de la communauté Yézidie en Irak où règne maintenant la paix. En arrivant sur le site nous ne connaissons rien de ce peuple et de sa religion. Ce que nous apprendrons par la suite de son vécu nous classera le sang. En effet, en 2014, l’État islamique d’Iraq et du Levant (EIIL) lance une offensive contre le Sinjar. Cette offensive marquera le début de sa campagne de terreur contre le peuple Yezidie. Plusieurs milliers de personnes seront tuées et de nombreuses femmes seront vendues sur les marchés. Prisonnières des combattants de l’état islamique, elles leur serviront de servante et d’esclave sexuelle.

 

Ce peuple a beau se trouver qu’à une cinquantaine de kilomètres de Mossoul (ville Islamique) où, en 2014, beaucoup d’entre eux ont vécu des choses affreuses. Même s’ils ont, par le passé, été horriblement traités, aujourd’hui, les Yézédi se sentent bien et en sécurité chez eux.

 

Cette communauté se trouve dans la partie kurde du pays, mais ne se considère pas comme telle. Elle ne se considère pas non plus comme arabe, mais comme des yézidis. Nous apprenons également qu’ils n’ont pas le droit de se convertir à une autre religion. Ils sont nés yézidis et doivent rester yézidis. Leur religion n'est pas islamique, mais une religion monothéiste d'origine médiévale.

La fête de l'olive

Aujourd’hui, c’est un jour de fête pour les Yézédis, un jour bien particulier qui se déroule que 1 fois dans l’année. Tous les habitants se réunissent pour trier, presser et préparer les olives récoltées l’année précédente et nous arrivons le premier jour de cette fête. Cette huile d’olive sera utilisée pour des lampes ainsi que pour leur rituel religieux. Elle n’est pas utilisée pour la consommation.

 

La communauté yézidi vient dans ce lieu sain régulièrement, en particulier les mercredis qui sont les jours les plus importants de la semaine. Ce sanctuaire est le plus ancien et le plus sain des temples. Nous avons la chance d’observer les différents rituels des yézidis, comme embrasser les seuils de portes ainsi que chaque recoin du temple. Afin de réaliser leurs voeux, ils nouent et dénouent des tissus colorés.

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